Joie !
Libération, le journal, pas le rêve, pas tout de suite, relaie aujourd’hui l’enthousiasme du manifeste gourmand des Herbes Folles:
“Si je cherchais à cuisiner des produits exempts de produits chimiques… je ferais de ce livre mon livre de chevet et de ses auteurs mes conseillers es-nature”…
Santé = nourriture ? Nous venons tout juste de recevoir le prix du meilleur livre de cuisine des gastronomades à l’unanimité des cuisiniers étoilés, simultanément avec MICHEL GUERARD prix de la personnalité de l’année pour son UNIVESITE SANTE NUTRITION et l’application gratuite BALADOVORE qui permet de rentrer en contact direct avec les petits producteurs de 70 chef étoilés… Liberté, liberté, les herbes folles écrivent ton nom.
Samedi 7 et Dimanche 8 nous dédicaçons le Manifeste Gourmand des Herbes Folles au salon du livre de Boulogne. Venez nous rejoindre pour porter ces bonnes ondes. Oui venez car nous serons parmi 100 écrivains, prix Goncourt, prix Femina, prix Interalliés, champion du marketing et de l’autopromotion toute catégories… Ils parlent d’eux tout le temps… et depuis le premier salon, notre prix de la foret des livres au mois d’Aout, ce sont les mêmes… Venez, venez, venez changer d’air un peu, partager l’érudition des herbes folles. Il n’y a pas que le train-train de la caravane littéraire de la télévision et des supermarchés.
Venez gouter aux herbes folles qui sont le meilleur cadeau pour que les diners de Noël se rappellent aux bonnes choses.
Goulûment votre
George of Locksley
Le journal Sud Ouest du 23 Octobre 2013 cite les lauréats des Gastronomades 2013 :
Meilleur livre : Le Manifeste Gourmand des Herbes Folles éditions du Toucan, de Gérard Ducerf, George Oxley et Diana Ubarrechena.
Meilleur Chef des Cuisiniers : Philippe Mille des Crayères à Reims
Révélations culinaire du cognac :
– Arnaud Nicolas, du Boudoir (Paris 8°)
– Wilfrid Chaplain, Le Radio à Chamalière
Meilleure application : baladovore , géniale application à télécharger sur les iPhone pour trouver les meilleurs petits producteurs de toutes les provinces.
Gastronomade de la personnalité : Michel Guérard, pour sa nouvelle école de cuisine santé
Meilleur événement : La Cuisine en Friche, génial événement sur les herbes folles qui s’est inauguré avec Marseille 2013 Capitale de la culture européenne
Le Manifeste Gourmand des Herbes Folles vient de recevoir le prix du meilleur livre de cuisine 2013 des Gastronomades d’Angoulême.
Le prix a été remis a été remis le 22 Octobre 2013 au Sénat à Paris en attendant le festival des gastronomades qui se déroulera les 22, 23, 24 Novembre 2013.
Le Prix a été remis par le sénateur des Charentes Mr.Boutant et la cérémonie a été brillamment orchestrée par le plus sympathique de tous les critiques gastronomiques, Jean Sébastien Petitdemange
Théodore, on a retrouvé ton chasseur cueilleur, l’homme d’Asselar dans un tiroir de la salle de l’Institut d’anthropologie humaine à Paris, dans une vitrine sous le nez de tous ! 1 rue Panhard dans le 13° arrondissement à Paris.
Grâce à Amélie Vialet qui vient de publier sa découverte au journal de L’anthropologie chez Elsevier.
L’homme d’Asselar avait été trouvé par le jeune Théodore à 25 ans, le 20 Décembre 1927, dans le cadre de la mission Draper-Augérias en plein désert Malien.
Il s’agit d’un homme du début le l’Holocène, il y a 10 000 ans, tout juste au moment où l’agriculture va être créée, au commencement du réchauffement climatique qui a transformé les marais du Nord de l’Afrique en désert saharien, donc entre 11 000 et 7500 avant notre ère. L’homme d’Asselar est pris dans un limon d’écailles de poisson, de crocodile, de restes d’éléphant, de plantes aquatiques… tout ce que Théodore notre jeune professeur d’Ichtyologie, spécialiste des poissons, pouvait trouver en plein milieu du désert malien.
Au moment de cet entretient que j’ai filmé, Théodore venait tout juste de donner sa bibliothèque au Museum. Nous avions calculé ironiquement qu’il faudrait près de 100 ans pour pouvoir ne serait ce que la répertorier… mais nous avions aussi rigolé sur le sort de toutes les trouvailles qu’il avait récoltées ça et là , au cours de sa vie, qui restaient disséminées dans un tas d’Instituts, sans avoir été vraiment étudiées par les gens pour qui Théodore les avaient destinées.
Et c’est tant mieux! Car les études de l’époque, qui voulaient rapprocher cet Homo sapiens à une race particulière, au premier négroïde pour cheikh Anta Diop, ou au chainon manquant avec les Hottentots, les Buchmen et les hommes de la Grotte de Grimaldi de Menton… A l’époque ils voulaient le classer comme une race alors qu’il était tout simplement un homo sapiens comme nous tous… Certain avaient conclu que le chasseur cueilleur n’avait aucun rite, aucune culture, car l’homme d’Asselar n’avait aucun signe de rite, de religion, ni de culture autour de lui… Le pauvre il était tombé dans un trou, avec une sépulture hâtive…
Heureusement Amélie Vialet remet un peu d’ordre dans tout cela. La découverte attendait sa découvreuse. Maintenant il faut aller sur le terrain pour comprendre davantage sur ce moment essentiel où l’homme ne mangeait encore que des herbes folles et quelques poissons; un homme encore libre, bien avant l’invention de l’agriculture et tous les malheurs qu’elle a provoquée pour reprendre les termes du Professeur Jared Diamond : guerres, politiques, famines, asservissement…
C’est pourquoi notre “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” tente de nous réconcilier avec la nature : avec cette pensée de ce moment reculé de l’homme d’Asselar, ce chasseur cueilleur qui s’est aujourd’hui réfugié dans les villes. En tant qu’Homo Sapiens, pourquoi ne penserait-il pas ? (écoutez France culture): notre agriculture et notre nutrition future dépendent de cette meilleure intelligence avec le sauvage. Ecoutons Théodore, écoutons son chasseur cueilleur qui réapparait.
Si l’on n’a toujours rien trouvé de sérieux pour soigner cette maladie cryptogamique très grave, il est désormais possible de s’en prévenir par un traitement systémique simple. Le traitement est à effectuer à l’automne ou au printemps.
Elle est causée par un champignon qui provient du sol le Ceratocystis platani. Il est originaire des USA et comme il est apparu en France après la seconde guerre mondiale, on soupçone les caisses d’armement américaines… Il faut dire aussi que le biotope originel du platane commun d’Europe est l’Irak. qu’il a été introduit en Europe à la fin du XV° siècle pour vraiment commencer à devenir l’arbre des bords de route à partir du XVIII°.
Ces pathogènes violents profite souvent de l’absence de mycorizes pour s’installer; ces êtres qui vivent en symbiose avec les arbres pour échanger nourriture et principes actifs de santé contre le carbone de la photosynthèse. Ces mycorizes disparaissent le plus souvent avec le labour, l’épandage d’herbicide et de fongicide sur les allées du platane, le tassement du sol par un passage fréquent, la construction d’un route sur le système racinaire de l’arbre… Donc si vous avez des platanes encore sains donner leur un peu de myceliums cela ne peut leur faire que du bien.
Pour les installer il leur faut des graines prêtes à germer sur lesquelles ils pourront s’appuyer pour se développer et une température entre 12 et 18° pendant 10 jours, le temps de s’adapter; attention car à des températures supérieures les moisissures, leurs pires ennemis prennent le dessus et les dévorent.
Les mycelium ne s’installeront pas directement sur les racines du platane, la plupart du temps la place et déjà prise, souvent par des bactéries, mais si ils ont quelque chose d’intéressant à lui proposer, ils pourront être acceptés et s’y faire une place. L’ail avec ses principes sulfatés antifongiques naturels et sélectifs m’a semblé un parfait hôte pour ces êtres, on pourrait croire qu’il est totalement fongique; en réalité il ne doit pas l’être sur les mycorhizes du sol car j’ai souvent remarqué des filets blancs de mycelium sur les racines des plus beaux aulx.
Je compte 3 à 5 dents d’ail selon la taille de l’arbre et environ 10 c à s de spores pour 300 dents.
Il faut toujours manipuler les myceliium avec un masque et des gants et changer de vêtements ou mettre un blouse.
Ces spores de mycelium sont commandés par mes soins auprès d’un laboratoire de mycologie : il y a des chmapignons endomychoriziens, qui partagent leur ADN avec les racines des plantes, des ectomychorize qui restent en superficie des racines, auxquels j’ajoute les bactéries qui vivent avec eux et des champignons anti maladies cryptogamiques comme les Trichoderma, des Bacillus, des Pseudomonas... en parlant des Pseudomonas il faut s’en méfier particulièrement car depuis les premiers temps où je mettais le protocole en place, j’ai du me frotter la peau avec mon gant en caoutchouc et j’ai un pseudomonas qui pousse sur mon visage… c’est pas bien méchant, mais quand même. Il faut être prudent lorsque l’on manipule ces être vivant du sol : attention !
Une fois les gousses d’ail plantées autour de l’arbre, tête en haut bien sûr. Je récupère le fond des seau et je rajoute 2 cà s pour 10 arbres environ pour 20 litres d’eau, si possible de pluie. Je rempli mon pulvérisateur, ultra propre de tout produit chimique et je passe environ 2 litres sur les racines de l’arbre.
Ne vous en faite pas si quelques jours après vous commencez à voir des herbes pousser sous les platanes c’est normal, elles le peuvent désormais maintenant qu’elles sont branchées aux myceliums…
En réalité avec ce protocole nous n’avons fait que réintroduire les principaux acteurs d’un sol vivant et équilibré, où les pathogènes n’ont pas leur place.
Des feuilles toutes recroquevillées rouges et vertes pâle, c’est la cloque du pêcher : lorsque vous la constatez, il n’y a plus rien à faire; seul un traitement préventif est efficace.
Elle est causée par le Taphrina deformans, un champignon dont les spores rentrent dans l’arbre en hivers au moment où les bourgeons foliaires commencent à se former. Voilà pourquoi dés que les feuilles tombent il faut absolument passer un traitement, fin Octobre ou Novembre, puis reprendre le traitement une fois par mois à la fin Janvier jusqu’à ce que les feuilles soient parfaitement développées.
Pour traiter les plantes sont plus efficaces que la chimie ou les bouillies au cuivre, toxique pour l’homme à la longue : c’est bien plus agréable à effectuer que le vert de gris…
Ingrédients pour effectuer 200l de produit :
– 12 gousses d’ail,
– 12 c à s d’huile d’olive;
– 1kg de sarriette des montagne, Satureja montana, fraiche ou 250 gr sec
– 1kg de thym frais ou 250 sec
– 1kg de prêle fraiche ou 400 sec.
J’ai une préférence pour la prêle d’hiver qui me semble plus efficace. Prenez celle que vous trouvez localement.
Vous écrasez l’ail dans l’huile d’olive et vous le laissez macérer une nuit.
Vous mettez toutes les plantes dans une casserole de 10l d’eau de pluie ou filtrée. La casserole doit être en inox ou en fonte. Vous chauffez et au frémissement vous arrêtez et laissez refroidir. Il est important de ne pas faire bouillir car les sucres qui sont reliés aux triterpènes et aux autres molécules antifongiques risquerait de s’en dissocier, pour les rendre moins efficaces.
Lorsque l’infusion est froide vous y mélangez la macération d’ail et vous filtrez avec un tamis fin pour ne pas boucher les buses de l’aspergeur. L’idéal est un aspergeur en inox, car la sarriette attaque sévèrement le plastique.
Vos 10 litres de concentré doivent être dilués au 20ème pour être utilisés. Il faut donc 10 litres pour 200 litres de produit prêt à l’emploi.
Pour tout traitement vérifiez qu’il y ait une fenêtre météo de 5/7 jours sans pluie si possible.
Vous traitez au petit matin pour profiter du moment où l’arbre à l’habitude d’absorber la rosée; aidons nous de la nature c’est toujours mieux.
Ce genre de préparation est toujours plus efficace lorsqu’elle est dynamisée : je me place face au lever du soleil un baton à la main et pendant une heure je crée un vortex dans mon seau que je casse par un demi tour à l’envers une fois que je vois le fond du seau et je recommence. Cela peut sembler pénible et abrutissant mais en réalité c’est une expérience énergétique très agréable, proche de la méditation qui peut nous rendre étrangement proche de la nature. Il faut absolument essayer.
Après il faut compter entre 3 et 5 litres par arbres en insistant bien la première fois sur le tronc et les branches car les spores du champignon se logent dans les écailles des bourgeons floraux et les enfractuosités de l’écorce, pour pénétrer sous l’arbre au tout début de la formation des bourgeons floraux.
Faites moi part de vos résultats et dites moi aussi si vous avez amélioré la recette !
Un excellent article sur Le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles”, vient de paraître dans Liberté Hebdo du Nord Pas de Calais, sous la plume d’Alphonse Cugier : une plume qui donne des ailes ! car comme l’affirmait Colette, citée en entrée de ce beau texte ” Si vous n’êtes pas capable d’un peu de sorcellerie, ce n’est pas la peine de vous mêler de cuisine”. Cugier l’a totalement compris : ces plantes sauvages réveillent en nous tous les espaces de liberté. La cuisine des herbes sauvages et la gourmandise, nous sortent de la torpeur idiotisante des super marchés et des messes cathodiques. Elles nous poussent à la connaissance, elles nous demandent de penser. “Le pouvoir n’existe que parce que l’on y consent” nous disait la Boétie. Voici bien ce que nous rappellent chaque jour ces mauvaises herbes, en nous indiquant pleine d’ironie, au coin d’une rue ou devant un champ cultivé, les chemins de traverses, ceux de la liberté. Merci Alphonse Cugier, Merci aux gens du Nord et à leur Liberté Hebdo.
Herbicides are among the most remanent molecules created. Very difficult to degrade. However we just succeeded to get rid of them in 2 years. Yes it is now possible to depollute the soil from herbicides…
18 hectars of vineyard, 3 ha of orchard, South East of France, Spread with herbicides for more than 20 years, by farmers abused by the common credo of competition of annual herbs with 30m deep vine roots and 4 m deep peach tree roots.
30years of chemicals have sterilised the soil which became a sand beach with the organic matter left with erosion, and chemical nitrogen regularly spread to make halophyle plants grow just like in a saline spray, in the mid of the land! Lime stones have totally lost their structure as we can decipher from the bunches of Ambrosia and Xanthium… plants never lie.
Impossible herbicide molecules, which is confirmed by science as well as by the judgements from the French tribunals on the subject.
Impossible maybe because the soil after so many treatments became too poor to sustain the organisms which can digest and destroy these products …
To depolute the soil and bring it back to life we decide to try to install the beings which are normaly there in a sane soil, at least the ones which are easy to handle and reproduce in a lab : arbuscular Mychorize which are living in symbiosis with the plants of a sane place such as the Great American prairie.
One of the rare place on earth which still holds the entire biodiversity of mychorize… to put all the chance on our side we also added special depollution fungi like trichoderma and some symbiotic bacteria of the myceliums…
But why would we succeed to install them on this soil totally destroyed, when they cant do it naturally? Our experience can just be a disaster. So lets’ find what support they get in nature : what about the plants themselves? Sow plants in herbicide? Very funny ! and even if they escape from the remanent molecules only the ones capable of growing in deserts will succeed !
And NO ! Nature is stronger. we must think symbiosis : the seeds are all going to germinate and because the terrain is hostile they are going to look for the support of a symbiosis with the fungi spores and therefore be able to get enough food to grow.the spores are also going to germinate at the contact of fresh rootlets,which are going to procide the carbon needed to grow and look for water to be able to get enough energy to get the precious carbon from the tough herbicide molecules.
This protocole could be called wishfullthinking… hence all the harsh difficulties on the the soil, we decided to install the balance on top… Always look at the bright side of life like in the famous Monty python movie.
lets’ recap : good mood, a passage of a single plough at 8cm deep in the center of each ranks, a mix of 40 different local wild plants seeds inoculated with spores of 30 different AM fungi and 5 bacterias (grown in lab).
We sow in the furrow and wait for 2 years so that no bioindicator plants show up anymore.
Les herbicides sont parmi les molécules les plus rémanentes de la création. Elles sont très difficiles à dégrader. Pourtant nous venons de réussir à les faire disparaître complètement en 2ans. Herbicides résistants? pas tant que cela. Oui ! il est désormais possible de faire disparaitre les herbicides… de les digérer…
18 hectare de vignobles, 3 ha de pêchers, dans le Var, au Sud Est de la France, qui ont été arrosés d’herbicides, depuis plus de 20ans, par des paysans abusés par le credo ambiant voulant que des herbes annuelles fasses concurrence à de la vigne de 3O ans d’age, avec des racines de plus de 20m de profondeur et des pêchers aussi vieux qui plongent à plus de 4m de profondeur.
30ans de traitement chimiques ont suffit à stériliser le sol, qui n’est plus qu’un sable limoneux, la matière organique parti avec l’érosion, et l’azote amendé régulièrement sous forme chimique y fait pousser tout un tas de plantes halophile, les plantes de marais salant, au milieu des terres! Les argiles sont complètement déstructurés comme l’indiquent les plans d’Ambrosia et de Xanthium… Les plantes ne mentent pas.
Impossible de détruire les molécules d’herbicides, la science le confirme et les tribunaux français jugent en conséquence les fabricants.
Impossible peut être parce que le sol est devenu tellement carencé, tellement détruit par tant de traitements qu’il ne possède plus les ressources, la force, les organismes pour pouvoir digérer et détruire ces produits …
Pour dépolluer le sol, le ramener à la vie nous avons décidé de réinstaller les êtres présents dans un sol sain, les plus petits que l’on pouvaient maîtriser et les reproduire en laboratoire : les mychorizes arbusculaires qui vivent en symbiose avec toutes les plantes dans un terrain sain. Nous avons choisi ceux de la grande plaine américaine,
un des rares endroits qui en possède encore l’entière biodiversité… Pour mettre toutes les chances de notre côté nous y avons ajouté des myceliums de fungi dépolluants du type trichoderma, et quelques bactéries qui vivent en symbiose avec ces myceliums.
Mais pourquoi réussirerions nous à les instaler sur notre sol détruit, alors qu’ils n’y arrivent pas naturellement ? Notre expérience peut directement aller à l’échec. Alors utilisons les supports qu’ils utilisent dans la nature : les herbes. Elles ont toutes été éradiquées par l’herbicide… semons alors… Semer sur de l’herbicide? très drôle… Si les graines échappes au rémanences de produits chimiques, seules celles adaptées au désert vont pousser…
Et bien non ! La nature est plus forte. Il faut penser symbiose : les graines vont toutes germer et se trouvant en terrain hostile elles vont établir des symbioses le plus rapidement possible avec nos mychorizes arbusculaires et de cette manière vont pouvoir s’approvisionner malgrès ces conditions hostiles. Quant aux spores de mychorizes ils vontéclore au contact des racines toutes fraiches et vierge des graines en germination, qui vont commencer à leur donner un peut de carbone qui va leur apporter suffisemment d’énergie pour se développer, commencer à rapporter l’eau et à détruire nos molécules chimiques pour en tirer le précieux carbone…
En fait ce traitement désespéré pourrait s’appeler le traitement Coué, comme la méthode du même nom… Nous avons voulu, malgré toutes les difficultés en place, installer l’équilibre par dessus, comme si nous voulions informer les bactéries en place de l’intérêt d’un stade harmonieux sans pollution… Regarder du bon côté de la vie… always look in the bright side of life comme disent les Monty Python.
Résumons : de la bonne humeur, un passage d’une griffe au centre des rangs, pour casser la terre transformée en béton par des pratiques agricoles surranées, mélange de graines de plantes sauvages (une quarantaine d’espèces locales pour se donner de la chance) avec spores de myceliums développés en laboratoire (environ 20 espèces différentes d’endomychorhizes et d’ectomychorizes avec 5 bactéries).
On sème dans le sillon central, on attend 2 ans: plus aucune plante n’indique de pollution chimique.
The Crazy wild plants and the Foodingues are taking over for a few hours, the Silencio, the private club designed by David Lynch, just for a casual culinary performance made up of wild forage plants, for the club members, at the occasion of the release of the book le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” , the manifesto of the wild forage plant , written by Diana Ubarrechena, George Oxley and Gérard Ducerf, at the éditions du Toucan.
Bunches of wild flowers are glittering in neverending vasarelian mirrors… nothing about decoration… we are talking serious food to be crunched by special gourmets.
The menu has been designed according to the salvage natural of the master of the place, David Lynch :
We wellcome our guest on green velvet... starting with an aphrodisiac shot, unhibiting, to shape our guest in the best form possible in order to appreciate this feast and wipe off all the residues of bad, fast and too heavy Parisian food from the outside : the ultra fresh aphrodisiac hogweed, with it’s chlorophylle to the top, mixed with two varieties of plantain against allergies, Meadowsweet the best digestiv and vein cleaner, and the gout weed or bishop’s weed, to drain all the heavy food excesses.
Then it is a brick of false fish with fake mustard : We are just being the stock exchange, the temple of virtual money, so a bit of irony will do: why not give some fake stuff which is better than the true one : F For Fake, thank you Orson Welles… comfrey is the Dover sole of the forest, a total fraud when mixed with the glutinous seaweeds… a mix of nori, the ones of the sushi, but crop by us under the cliffs of Varengeville and the Fucus the famous bladder fucus sold in farmacy as diet food complement to loose weight. To this one line of Reseda cream, the plant which led to the discovery of cholesterol and the antioxidant : the lucky charm plat of the famous chemist Chevreuil, who has search all his life on the tricks and principles of immortality , who died at 104 of sorrow to have lost his 85 years old child. He was given a burial with the National honour for the foundamental services he rendered to humanity.
After these meditations on immortality, the truth and the fake which finally comes out victorious; we decided to put our steps in the sinuous ones of David Lynch to finally bump into a salmon duo lost in Mulholland drive : a banality at first, which sinks into the gluey moving grains of a quinotto to finish on spines which are in fact savory carbonised crispy seaweeds. It is precisely there that we collide with these big pinkish salmons, banal and vulgar, fresh from the deep American MidWest, with king size carton schooners in their hands. But the intriguing was that from the near, their Irish orangy pink was in fact black for the one and green for the other; a complexity with undescribable tastes that merits a little pose in order to start writing a TV soap opera. By chance here is just a tousled hairy Cardamine ! It stand for “to tame the heart” in Greek and scientists just found that it produced nevronic acid the precusor of the myeline of our brain… enough to keep running the serial for many seasons…
Finally lets’ get back on the Lost Highways, that we thought sinister and unhuman, for fantoms and zombis… Yes, yes, they tried to tell just the same things with the hogweed. It is for this plant that was invented the first herbicide : just imagine the favored food, wild forage of the English countryside… the cause of too many births… if you make it disapear there will be less poor in the world… simple no? They even pretended that it was the same plant as the Caucasian hogweed, which produce photosensitivity… A hogweed form the east carpates which turns you into lubricity without any possibility of seeing the sun anymore… and Bram Stoker invents Dracula, the lusty vampire who must hide from the sun…
No! Lost Highways are in fact the last refuge of liberty, where all delight are allowed, wher a frozen blackberry can pose on a blackerry sprout sherbet to get exploded by its’ astringent sweet and sour, where a frozen yogurt birsts with voluptuous meadowsweet and malt, to announce the total licence of the noight…
– Eh the wild forage plants, LISTEN ! It is all allowed, luxury, calm, voluptuous … SILENCIO
PS:
I must say as a post scriptum, that the public has been at the sheight of the place : passionate, really curious, hedonists and connoisseurs. I will just unveal the identity of one of them the great beaker Christophe Vasseur , from the beakery du Pain et des Idées, rue de Marseille, Paris 10°, who is now part of the French culinary Heritage though so young, wity and inventiv.