Le Figaro compte le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” parmi ses 10 Livres Gourmands de l’année 2013 : se délecter du sauvage à ses pieds, identifier les plantes de notre bien être, réinventer la gastronomie à partir de cette palette infinie et retrouver les petites histoires qui font la gourmandise de notre savoir… Après le “prix saveur” des écrivains de la forêt des livres, le “prix des Gastronomade” des chefs étoilés, ce prix du livre gourmand 2013 du Figaro, nous met en appétit pour 2014. La cueillette sauvage réinvestit la gastronomie pour le meilleur de la planète. Merci.
“La biodynamie et le vin nature n’est pas un privilège des petits vins”… la Nouvelle Zélande qui nous montre l’exemple …
Oui il est possible de produire 700 000 bouteilles en biodynamie et en vins nature !
Voila ce que nous démontre “On ne parle pas la bouche pleine”, la délicieuse et non moins essentielle, émission d’Alain Kruger sur France Culture, en invitant Seresin Estate sur ses ondes.
Jusqu’à cette émission, le monde pensait que la biodynamie demandait trop de travail, trop d’attention. Il se donnait plein de bonnes excuse pour continuer à utiliser de la chimie, des métaux lourds, du cuivre et du soufre pour contaminer nos verres. Et bien non!
Michael Seresin, l’un des plus talentueux directeur de la photo au monde, à qui nous devons Midnight Express, Birdy, Bugsy Malone, Gravity, Harry Potter et bientot “the dawn of the Planet Ape” “l’aube de la planète des singes”… qui sort en Juillet 2014 en France… Michael est en réalité un vigneron autodidacte, qui fait du vin en biodynamie depuis 1998. Il a trouvé là son vrai métier, même si cela trouble souvent l’opinion qui ne pense pas que quelqu’un puisse-t-être capable d’être brillant dans plusieurs activités distinctes.
Merci Michael pour ton vin, que l’on peut désormais acheter en France, en Espagne et en Belgique, ton seresin estate pinot noir et le sauvignon blanc qui est juste superbe. Tout cela notamment chez Lavinia , s’ils ont refait le plein car j’y suis passé et aux caves Augé.
Et oui après les leçons des All Blacks, voici une belle histoire kiwi. Mais que les vins de bourgognes se rassurent, ils restent les préférés de Michael. Seresin Estate reste l’un des rares exemple de biodynamie et de vin nature de Nouvelle Zélande. Mais voila, il est dit que les vins nature ne voyagent pas… Or au temps où les vins du Bordelais étaient encore des vins natures, les maisons d’importation anglaises, dont quelques unes sont toujours des négociants de premier ordre aujourd’hui, s’étaient spécialisées dans l’affinage des vins : il s’agissait d’obtenir des maturations parfaites en un minimum de temps, grâce à un trajet en bateau bien défini; un peu comme l’Akvavit Linie qui traverse deux fois l’équateur avant d’arriver glacée dans votre verre; bien que dans ce cas précis la validité du raisonnement ne soit pas d’une rigueur très scientifique.
Alors voila : et si le Pinot noir, vin naturel de Michael Seresin devenait le premier vin naturel mûrit en peu de temps, au monde? tout simplement pour la nécessité de flatter les tables européennes. Seresin Estate est un lieu de recherche permanent où se rencontrent toutes les nationalités, dans la quette d’un vin qui retrouve sa vraie nature.
Puisque Michael vient tout juste de terminer le tournage de la nouvelle planète des singes… Pour la petite histoire le premier film de “la planète des singes” a été signé à la maison, à Boulogne Billancourt, lorsque les producteurs Raymond Borderie et Arthur P. Jacobs sont venus avec Marlon Brando, qui était préssenti pour le film “La fièvre Monte A El Pao” écrit par mon père adoptif, Henri Castillou pour Luis Buñuel, avec Gérard Philippe, Maria Felix et Jean Servais.
Marlon Brando a décliné car il venait tout juste de tourner “Viva Zapata” et avait peur d’être classé parmi les activistes sud américains, contre les dictatures du moment. Pierre Boulle est passé à la maison et c’est là qu’Henri lui a présenté son futur producteur Arthur P. Jacobs. Le film est sorti sur les écrans 10 ans plus tard. C’est dans ces mots que m’a été raconté cette petite histoire du cinéma.
“La Fièvre Monte A El Pao” Le dernier film de Luis Buñuel et de Gérard Philippe vient tout juste de sortir en DVD.
Et pour Noel voici LA video la plus sympa que j’ai vue ces temps ci : l’histoire d’une rencontre de 2 tomates sur le net.
Aujourd’hui dans Libéfood et le blog “du bruit côté cuisine” une très belle critique du Manifeste Gourmand des Herbes folles :
“Rédigé par un ethnobotaniste et un biochimiste spécialiste de la régénération des sols, ce livre (que l’on croirait écrit par un Escoffier des bois et déjà récompensé par plusieurs prix gastronomico-littéraires) est en effet une mine d’innovations gourmandes et un trésor d’inventivité gustative réunis dans un concentré vertueux: des aliments gratuits, frais et locaux, pour une cuisine de saison, légère, énergétique et locavore.”
Quel plaisir de vous lire Catherine Thenes!
Joie !
Libération, le journal, pas le rêve, pas tout de suite, relaie aujourd’hui l’enthousiasme du manifeste gourmand des Herbes Folles:
“Si je cherchais à cuisiner des produits exempts de produits chimiques… je ferais de ce livre mon livre de chevet et de ses auteurs mes conseillers es-nature”…
Santé = nourriture ? Nous venons tout juste de recevoir le prix du meilleur livre de cuisine des gastronomades à l’unanimité des cuisiniers étoilés, simultanément avec MICHEL GUERARD prix de la personnalité de l’année pour son UNIVESITE SANTE NUTRITION et l’application gratuite BALADOVORE qui permet de rentrer en contact direct avec les petits producteurs de 70 chef étoilés… Liberté, liberté, les herbes folles écrivent ton nom.
Samedi 7 et Dimanche 8 nous dédicaçons le Manifeste Gourmand des Herbes Folles au salon du livre de Boulogne. Venez nous rejoindre pour porter ces bonnes ondes. Oui venez car nous serons parmi 100 écrivains, prix Goncourt, prix Femina, prix Interalliés, champion du marketing et de l’autopromotion toute catégories… Ils parlent d’eux tout le temps… et depuis le premier salon, notre prix de la foret des livres au mois d’Aout, ce sont les mêmes… Venez, venez, venez changer d’air un peu, partager l’érudition des herbes folles. Il n’y a pas que le train-train de la caravane littéraire de la télévision et des supermarchés.
Venez gouter aux herbes folles qui sont le meilleur cadeau pour que les diners de Noël se rappellent aux bonnes choses.
Goulûment votre
George of Locksley
Le Manifeste Gourmand des Herbes Folles vient de recevoir le prix du meilleur livre de cuisine 2013 des Gastronomades d’Angoulême.
Le prix a été remis a été remis le 22 Octobre 2013 au Sénat à Paris en attendant le festival des gastronomades qui se déroulera les 22, 23, 24 Novembre 2013.
Le Prix a été remis par le sénateur des Charentes Mr.Boutant et la cérémonie a été brillamment orchestrée par le plus sympathique de tous les critiques gastronomiques, Jean Sébastien Petitdemange
Théodore, on a retrouvé ton chasseur cueilleur, l’homme d’Asselar dans un tiroir de la salle de l’Institut d’anthropologie humaine à Paris, dans une vitrine sous le nez de tous ! 1 rue Panhard dans le 13° arrondissement à Paris.
Grâce à Amélie Vialet qui vient de publier sa découverte au journal de L’anthropologie chez Elsevier.
L’homme d’Asselar avait été trouvé par le jeune Théodore à 25 ans, le 20 Décembre 1927, dans le cadre de la mission Draper-Augérias en plein désert Malien.
Il s’agit d’un homme du début le l’Holocène, il y a 10 000 ans, tout juste au moment où l’agriculture va être créée, au commencement du réchauffement climatique qui a transformé les marais du Nord de l’Afrique en désert saharien, donc entre 11 000 et 7500 avant notre ère. L’homme d’Asselar est pris dans un limon d’écailles de poisson, de crocodile, de restes d’éléphant, de plantes aquatiques… tout ce que Théodore notre jeune professeur d’Ichtyologie, spécialiste des poissons, pouvait trouver en plein milieu du désert malien.
Au moment de cet entretient que j’ai filmé, Théodore venait tout juste de donner sa bibliothèque au Museum. Nous avions calculé ironiquement qu’il faudrait près de 100 ans pour pouvoir ne serait ce que la répertorier… mais nous avions aussi rigolé sur le sort de toutes les trouvailles qu’il avait récoltées ça et là , au cours de sa vie, qui restaient disséminées dans un tas d’Instituts, sans avoir été vraiment étudiées par les gens pour qui Théodore les avaient destinées.
Et c’est tant mieux! Car les études de l’époque, qui voulaient rapprocher cet Homo sapiens à une race particulière, au premier négroïde pour cheikh Anta Diop, ou au chainon manquant avec les Hottentots, les Buchmen et les hommes de la Grotte de Grimaldi de Menton… A l’époque ils voulaient le classer comme une race alors qu’il était tout simplement un homo sapiens comme nous tous… Certain avaient conclu que le chasseur cueilleur n’avait aucun rite, aucune culture, car l’homme d’Asselar n’avait aucun signe de rite, de religion, ni de culture autour de lui… Le pauvre il était tombé dans un trou, avec une sépulture hâtive…
Heureusement Amélie Vialet remet un peu d’ordre dans tout cela. La découverte attendait sa découvreuse. Maintenant il faut aller sur le terrain pour comprendre davantage sur ce moment essentiel où l’homme ne mangeait encore que des herbes folles et quelques poissons; un homme encore libre, bien avant l’invention de l’agriculture et tous les malheurs qu’elle a provoquée pour reprendre les termes du Professeur Jared Diamond : guerres, politiques, famines, asservissement…
C’est pourquoi notre “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” tente de nous réconcilier avec la nature : avec cette pensée de ce moment reculé de l’homme d’Asselar, ce chasseur cueilleur qui s’est aujourd’hui réfugié dans les villes. En tant qu’Homo Sapiens, pourquoi ne penserait-il pas ? (écoutez France culture): notre agriculture et notre nutrition future dépendent de cette meilleure intelligence avec le sauvage. Ecoutons Théodore, écoutons son chasseur cueilleur qui réapparait.
Un excellent article sur Le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles”, vient de paraître dans Liberté Hebdo du Nord Pas de Calais, sous la plume d’Alphonse Cugier : une plume qui donne des ailes ! car comme l’affirmait Colette, citée en entrée de ce beau texte ” Si vous n’êtes pas capable d’un peu de sorcellerie, ce n’est pas la peine de vous mêler de cuisine”. Cugier l’a totalement compris : ces plantes sauvages réveillent en nous tous les espaces de liberté. La cuisine des herbes sauvages et la gourmandise, nous sortent de la torpeur idiotisante des super marchés et des messes cathodiques. Elles nous poussent à la connaissance, elles nous demandent de penser. “Le pouvoir n’existe que parce que l’on y consent” nous disait la Boétie. Voici bien ce que nous rappellent chaque jour ces mauvaises herbes, en nous indiquant pleine d’ironie, au coin d’une rue ou devant un champ cultivé, les chemins de traverses, ceux de la liberté. Merci Alphonse Cugier, Merci aux gens du Nord et à leur Liberté Hebdo.
The Crazy wild plants and the Foodingues are taking over for a few hours, the Silencio, the private club designed by David Lynch, just for a casual culinary performance made up of wild forage plants, for the club members, at the occasion of the release of the book le “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” , the manifesto of the wild forage plant , written by Diana Ubarrechena, George Oxley and Gérard Ducerf, at the éditions du Toucan.
Bunches of wild flowers are glittering in neverending vasarelian mirrors… nothing about decoration… we are talking serious food to be crunched by special gourmets.
The menu has been designed according to the salvage natural of the master of the place, David Lynch :
We wellcome our guest on green velvet... starting with an aphrodisiac shot, unhibiting, to shape our guest in the best form possible in order to appreciate this feast and wipe off all the residues of bad, fast and too heavy Parisian food from the outside : the ultra fresh aphrodisiac hogweed, with it’s chlorophylle to the top, mixed with two varieties of plantain against allergies, Meadowsweet the best digestiv and vein cleaner, and the gout weed or bishop’s weed, to drain all the heavy food excesses.
Then it is a brick of false fish with fake mustard : We are just being the stock exchange, the temple of virtual money, so a bit of irony will do: why not give some fake stuff which is better than the true one : F For Fake, thank you Orson Welles… comfrey is the Dover sole of the forest, a total fraud when mixed with the glutinous seaweeds… a mix of nori, the ones of the sushi, but crop by us under the cliffs of Varengeville and the Fucus the famous bladder fucus sold in farmacy as diet food complement to loose weight. To this one line of Reseda cream, the plant which led to the discovery of cholesterol and the antioxidant : the lucky charm plat of the famous chemist Chevreuil, who has search all his life on the tricks and principles of immortality , who died at 104 of sorrow to have lost his 85 years old child. He was given a burial with the National honour for the foundamental services he rendered to humanity.
After these meditations on immortality, the truth and the fake which finally comes out victorious; we decided to put our steps in the sinuous ones of David Lynch to finally bump into a salmon duo lost in Mulholland drive : a banality at first, which sinks into the gluey moving grains of a quinotto to finish on spines which are in fact savory carbonised crispy seaweeds. It is precisely there that we collide with these big pinkish salmons, banal and vulgar, fresh from the deep American MidWest, with king size carton schooners in their hands. But the intriguing was that from the near, their Irish orangy pink was in fact black for the one and green for the other; a complexity with undescribable tastes that merits a little pose in order to start writing a TV soap opera. By chance here is just a tousled hairy Cardamine ! It stand for “to tame the heart” in Greek and scientists just found that it produced nevronic acid the precusor of the myeline of our brain… enough to keep running the serial for many seasons…
Finally lets’ get back on the Lost Highways, that we thought sinister and unhuman, for fantoms and zombis… Yes, yes, they tried to tell just the same things with the hogweed. It is for this plant that was invented the first herbicide : just imagine the favored food, wild forage of the English countryside… the cause of too many births… if you make it disapear there will be less poor in the world… simple no? They even pretended that it was the same plant as the Caucasian hogweed, which produce photosensitivity… A hogweed form the east carpates which turns you into lubricity without any possibility of seeing the sun anymore… and Bram Stoker invents Dracula, the lusty vampire who must hide from the sun…
No! Lost Highways are in fact the last refuge of liberty, where all delight are allowed, wher a frozen blackberry can pose on a blackerry sprout sherbet to get exploded by its’ astringent sweet and sour, where a frozen yogurt birsts with voluptuous meadowsweet and malt, to announce the total licence of the noight…
– Eh the wild forage plants, LISTEN ! It is all allowed, luxury, calm, voluptuous … SILENCIO
PS:
I must say as a post scriptum, that the public has been at the sheight of the place : passionate, really curious, hedonists and connoisseurs. I will just unveal the identity of one of them the great beaker Christophe Vasseur , from the beakery du Pain et des Idées, rue de Marseille, Paris 10°, who is now part of the French culinary Heritage though so young, wity and inventiv.
Les Herbes Folles et les foodingues investissent le Silencio, club privé décoré par David Lynch, pour une performance culinaire à base de plantes sauvages pour les membres du club, à l’occasion de la sortie du “Manifeste Gourmand des Herbes Folles” de Diana Ubarrechena, George Oxley et Gérard Ducerf, aux éditions du Toucan.
Des bouquets de fleurs sauvages miroitent sous les dorures vasaréliennes, qui n’en finissent plus… Là il ne s’agit plus de déco mais de sérieux, de nourriture : elles sont toutes à attraper et croquer avec les dents.
Un menu selon le naturel sauvage du maÃŽtre des lieux David Lynch :
Nous accueillons sur du velours… vert... en commençant par un shot aphrodisiaque et deshinibant, pour mettre en forme nos convives et les nettoyer des repas trop lourds au lance pierre des Parisiens : de la berce aphrodisiaque, toute fraiche, avec sa chlorophylle au top, mélangé aux 2 variétés de plantain antihistaminique, contre les allergies, la Reine des prés qui est un grand digestif et qui nettoie les veines, et l’herbe à la goutte qui en plus de nettoyer les veines, draine les excès de nourritures trop lourde.
Ensuite c’est une brique de faux poisson sur une fausse moutarde : nous sommes juste derrière la Bourse, temple de l’argent virtuel, alors un peu d’ironie, pourquoi pas leur donner du faux qui soit meilleur que le vrai ! La consoude est appelée la sole de terre, tellement elle a ce goût caractéristique de poisson. Les algues trompent à merveille sur la texture du poisson, avec en plus le glutineux… Il y a un mélange des fameux nori, les mêmes que ceux des sushi, bien qu’il aient été ramassés par nos soins sous les falaise de Varengeville et de Fucus le fameux goémon qui est vendu en complément alimentaire en pharmacie pour maigrir. A ceci s’ajoute un trait de sauce de rédésa qui est la plante qui nous a fait découvrir le cholestérol qu’elle inhibe et l’antioxydant; la plante fétiche du grand chimiste Chevreuil, qui a recherché toute sa vie les trucs et principes de l’immortalité et qui mourut à 104 ans de tristesse d’avoir perdu son fils, Il eut droit aux funérailles nationales pour son travail fondamental pour l’humanité.
Après ces méditations sur l’immortalité, le vrai et le faux qui lui est finalement supérieur; nous avons voulu suivre les pas sinueux de David Lynch pour tomber sur un duo de saumon perdus dans les rues de Mulholland : une banalité au premier abord qui s’enlise dans les grains mouvants de quinotto gluant, pour tomber sur des épines qui sont en fait des algues carbonisées savoureusement croustillantes. C’est là où nous tombons nez à nez avec des gros saumons roses, aussi banals que vulgaires, tout juste descendus du MidWest américain, leurs gobelets en carton king size à la main. Chose intrigante, de près leur rose orangé d’émigrés irlandais, se révèle noir pour l’un et vert pour l’autre, une complexité et des goûts indescriptibles qui méritent que l’on se pose un peu pour en écrire une série télévisée. Voici la raison de ce buisson hirsute de Cardamine qui tombe à pic ! Cardamine signifie en grec dompter le coeur et les scientifiques ont trouvé qu’elle produisait de l’acide névronique, le précurseur de la myéline de notre cerveau… de quoi faire tenir la série plusieurs saisons…
Enfin nous repartons sur les autoroutes perdues, que l’on croyait sinistres et inhumains, réservés aux fantômes et aux zombis… Oui, oui, on a voulu nous faire croire la même chose avec la grande berce. D’ailleurs, c’est pour elle que l’on a inventé l’herbicide : imaginez vous que c’était la plante favorite des campagnes anglaises … et il faisaient beaucoup d’enfants, Victoria demanda qu’on l’éradique pour qu’il y ait moins de pauvres… on essaya de la faire confondre avec la berce du Caucase, encore plus grande qu’elle et qui rend photosensible… une berce qui vient de l’est des Carpates et qui rend lubrique? Il n’en faut pas plus pour que Bram Stoker invente Dracula, le vampire lubrique qui ne peut se montrer au soleil…
Non! les Lost Highways sont en fait les derniers endroits de liberté, où tous les délices sont encore permis, là où la mûre glacée se pose sur un lit de pousse de ronce en sorbet, pour un feu d’artifice d’astringence et de sucré acidulé, là où le yogurt se glace voluptueusement dans des arômes de reines des prés et de malt, qui annoncent déjà la licence totale de la nuit…
– Eh les Herbes Folles, ECOUTEZ ! tout est permis, luxe calme et volupté … SILENCIO
PS:
Je dois dire en post scriptum, que l’assistance était à la hauteur du lieu : passionnés, réels curieux, hédonistes et connaisseurs. Je dévoilerai juste la présence du génial boulanger Christophe Vasseur , de la boulangerie du Pain et des Idées, rue de Marseille, Paris 10°, qui fait déjà parti du patrimoine français et pourtant si jeune, vifs et inventifs.