Le “Prix Saveur 2013” de la forêt des Livres a été remis par le flamboyant Gonzague Saint Bris.
Près de 12000 visiteurs ont bravé la pluie torrentielle pour aller à la rencontre de 200 écrivains venus dédicacer leurs derniers livres.
L’Orient Express a été détourné vers l’Ouest, pour l’occasion…
et attention crabe antillais féroce ! Aux fourneaux du train la talentueuse Babette de Rozière, cuisinière à particule tout spécialement sortie du petit écran pour nos régaler… une organisation impeccable qui a pour culte le plaisir et la lenteur,tout pour renouer avec l’art de la conversation : grande discussion avec Jean François Kahn et Périco Légasse, autour d’un Bourgueil rouge cuvée Jean Carmet et d’un Saumur pétillant Cuvée Gérard Depardieu, fraichement tirées des caves du producteur de Jean Pierre Mocky, Jean Maurice Belayche, au tire bouchon ! ... tout cela en 4h30 alors qu’en mode sandwich SNCF-TGV, Paris Loche n’est qu’à 45mn… 45mn quel ennui!
Michel Drucker, Line Renaud, William Leymergie, Nelson Monfort, Pierre Bellemare, Raphael Enthoven, Mazarine Pingeot,
Eric Nolleau, Roselyne Bachelot,
Philippe Dessertine, Alain Duault, Francis Huster, ils étaient tous sorti du petit écran… mais en mode vacance, car l’ancêtre d’internet était ailleur: voila pourquoi sans doute, le ministre de l’Agriculture Le Foll, qui devait éventuellement remettre le prix aux Herbes Folles n’était pas là … Le Petit Journal n’étant pas là , comment voulez vous faire de la politique sérieuse.
Parmi nous aussi, René de Obaldia, Jean Claude Carrière, Antoine Compagnon…
Bravo Gonzague Saint Bris, orné de toutes ces palmes , feuilles et rameaux de la forêt, ces 18 ans de forêt des livres, 18 ans de services rendus à la littérature mériterait bien quelques branches d’olivier sur sa poitrine. Il nous faut Gonzague à l’Académie pour y apporter la fougue et la flamboyance aux quarante somnolents; même si cette année il n’y eut pas les 60 000 personnes de l’année précédente, tu nous as encore une fois démontré avec brio que ta fête de la littérature fait bouger les foules, même au plus profond des belles campagnes tourangelles : le woodstock de la littérature
Merci & VIVA !